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Les cations physiologiques, en particulier le cuivre, jouent un rôle clé dans l'organisme et leurs concentrations sont fortement régulées. Une dérégulation a été associée à plusieurs pathologies telles que les cancers, les maladies neurodégénératives ou les maladies de Wilson et de Menkes. La visualisation de ces cations in vivo en temps réel permettrait de mieux comprendre leur rôle, leur devenir, leur biodistribution et de détecter les pathologies à un stade précoce. L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est une technique de choix grâce à son excellente résolution. Elle souffre cependant d'un manque de sensibilité qui peut être compensé par l'introduction d'un agent de contraste, dont la conception soignée permet de le rendre spécifique à un biomarqueur donné. La plupart des agents de contraste sensibles au Cu2+ développés jusqu'à présent sont des agents de contraste T1 et donc des complexes Gd3+. Cependant, il reste difficile d'obtenir une bonne sélectivité pour le Cu2+ par rapport au Zn2+, tout en conservant l'affinité et la réponse souhaitée. Nous proposons ici une approche fondamentalement différente, basée sur les propriétés de déplacement hyperfin induites par le paramagnétisme des ions Ln3+ (autres que le Gd3+). Nous tirerons parti de la sélectivité spectrale de cette détection et des propriétés magnétiques différentes du Cu2+ (paramagnétique) et du Zn2+ (diamagnétique).
Le/La doctorant(e) sera en charge de :
(1) la synthèse des complexes de Ln3+ ;
(2) la caractérisation in vitro de ces complexes en présence de divers ions métalliques, principalement par spectroscopies RMN, UV-visible et de luminescence.
Le/La doctorant(e) pourra également participer à la caractérisation RPE des complexes et aux calculs DFT, qui seront réalisés par les partenaires du projet.
expérience en synthèse organique; connaissance en chimie de coordination et RMN